L’hiver naissant, le Larzac saisissant, dans son dépouillement, dans son isolement, voilà l’esprit de cette épreuve organisée par l’équipe des Templiers. Au pays du Roquefort, un terroir authentique, au pays des cités Templières, un territoire riche d’une histoire, celle de l’agropastoralisme. Bien plus qu’un trail, une vraie plongée dans ces Grands Causses majeurs pour vivre une aventure hivernale, minérale et gourmande. Un retour aux sources, un esprit Trail’Origin.
Un circuit technique, sauvage, en monotraces et à travers causse avec en prime le passage dans la très belle cité templière de Sainte Eulalie de Cernon. Profitez aussi du passage devant le fameux rocher de Roucangel qui sera illuminé pour l’occasion.
Puis on chemine à travers causses et forêts domaniales pour rejoindre l’ancienne petite gare désaffectée de Labastide Pradines. De là, le tracé prend des allures Templiers avec des monotraces techniques, ça roule sous le pied, on appuie sur les bâtons, on chemine dans de superbes vieux chemins pastoraux pour se laisser guider jusqu’à Lapanouse de Cernon et son ravito accueillant dans une ancienne et grande bergerie.
Le chaos du Ségalas est toujours au programme, une belle section à travers ces rochers ruiniformes avant de basculer dans la vallée du Cernon pour rejoindre le 3ème PC au cœur de la cité médiévale de Sainte Eulalie de Cernon.
Après avoir déambulé dans les ruelles pavées, on quitte le village Templiers pour remonter sur le Larzac par le chaos du Rajal de Peyre. De là, belle traversée en partie en hors piste à travers le causse pour retrouver plein sud les bords du cirque de Ste Beaulize, la ferme expérimentale de La Fage puis la ferme fortifiée du Viala du Pas de Jaux, lieu historique incontournable de cette épreuve. C’est par le GR que l’on quitte ce petit village, le final est direct par le cirque de Tournemire, une fin de course inchangée avec passage dans le chaos du Combalou puis dans la cité de Roquefort par les ruelles, les escaliers et son arrivée dans la salle des fêtes de la cité du fromage.
Pour ce marathon trail hivernal, nous vous proposons une distance tout à fait abordable.
Dans un premier temps, il s’agit de contourner les falaises de Roquesquatres, soit une longue piste parfois humide avec 100 m de D+ comme mise en jambes pour rejoindre le plateau du Larzac avec passage aux rochers et chaos de Roucangel, une bel alignement de petites falaises taraudées par le temps dominant la vallée. On récupère dans une longue partie, cap plein Est, par un sentier caussenard cheminant en douceur, en limite de rupture de pente jusqu’à trouver le sentier technique dévalant ce flanc de causse pour rejoindre l’ancienne gare de Labastide Pradines où est jugé le premier ravitaillement. La course débute vraiment ici par une remontée sur le causse, là on est dans l’esprit Templiers, c’est technique, c’est tortueux, ça dévale, ça grimpe et l’on rejoint Lapanouse de Cernon par d’anciens sentiers de bergers.
Et ce n’est pas fini avec une remontée en direction du chaos rocheux du Ségalasse pour grimper ensuite par le sentier pointant le Roc de Fabre, encore une belle section technique classique des Causses (et des Templiers…). Le plateau s’offre alors aux coureurs pour mettre le cap sur le cirque rocheux de Tournemire, magnifique enclave parée de belles falaises, la descente est rapide, plus assagie et moins humide pour éviter la zone marneuse souvent gorgées d’eau.
Ce marathon bien bosselé se termine par la montée sur le Combalou. Il faut admirer la très belle buissière par laquelle on grimpe. On rejoint le pied des falaises dominant Roquefort. Une dernière descente rapide et c’est l’arrivée dans le fief du célèbre fromage, le fromage noble par excellence.
Ça descend plein pot pour rejoindre le pont qui enjambe le Soulzon puis la voie ferrée et voici déjà la première difficulté pour se mettre en jambe, 100 m+ pour basculer sur l’autre versant de la vallée pour contourner ce contrefort du Larzac et grimper direct sur le rocher de Roucangel. La course débute vraiment au pied de cette monotrace, un passage graveleux et technique dans les buis pour grimper sur le Larzac et le fameux rocher de Roucangel.
Une fois au sommet alors que le Causse, paradis des troupeaux, s’étale sous vos pieds, on passe bien entendu au pied du fameux rocher pédonculaire, symbole de la course pour ensuite cheminer par des très belles pistes forestières du Louzel et du Caoumels. Une belle dévalade pour regrimper sur Pleine Sauve et jointer avec l’ancienne voie ferrée abandonnée conduisant à l’ancienne gare de Labastide Pradines. Lieu d’un ravitaillement surprenant proposé dans l’ancienne gare rénovée. S’offre alors aux coureurs le beau sentier technique grimpant sur Roc de Fabre, le point culminant de la course. Une nouvelle fois, le Larzac s’étale à perte de vue. On met le cap sur le cirque de Tournemire, plein causse, en suivant les traces laissées par les troupeaux. Puis on bascule par un ancien sentier muletier pour rejoindre ce village.
Le village traversé, il faut grimper la dernière difficulté d’un tracé bien cabossé, soit la montée sur le Combalou avant d’enchaîner par la descente sur l’arrivée après avoir longé les magnifiques falaises de cet immense chaos rocheux. Sans oublier le final dans les ruelles et escaliers de Roquefort au milieu des anciennes caves et vieux bâtiments dédiés à la fabrication du fromage.
Créée en 2018 dans le cadre des Templiers, cette épreuve a migré au sein de l’Hivernale et vient compléter l’offre proposée aux coureurs avec une distance courte soit 16.6 km cette année.
Peu après 1,8 km en descente débute la première section sur sentier pour rejoindre directement Tournemire et la montée abrupte sur le plateau en direction de la grande ferme de Fournials soit 255 m+ déjà avalé. Le plateau est vite traversé et c’est déjà la descente dans le cirque de Tournemire conduisant au coeur du village.
On attaque alors la seconde montée sur les flancs du Combalou passé le col des Aygières et le fameux sentier des Echelles, redouté par sa technicité, surtout dans sa partie descente, dans ce grand chaos rocheux, en passant au pied des grandes falaises et du chaos impressionnant du Combalou. La prudence est réclamée surtout par tant humide. Ce sentier débouche enfin sur le haut de Roquefort au dessus des caves. De là, le final est identique aux autres courses par les ruelles et escaliers de la commune.
Après un départ par la petite route de Mas Raynal tout en descente sur 1,5 km jusqu’au petit pont enjambant le Soulzon coulant des eaux tranquilles, la première montée débute pour rejoindre cette longue piste à flanc de vallée que l’on suit sur 3 km. De là, nouveau tracé pour grimper comme toutes les autres courses dans un vallon étroit pour rejoindre directement le plateau (280 m+) et son escarpement avec comme tour de vigie, le désormais célèbre rocher de Roucangel, totem de la course.
Tout en admirant ce rocher pédonculaire à la forme si singulière, on chemine encore quelques instants sur le rebord de plateau avec une belle vue sur la vallée du Cernon, puis on quitte le tracé des autres courses pour rejoindre le petit hameau de Montclarat. C’est le point de départ d’une longue descente sur le Soulzon avant d’attaquer une petite grimpette pour se hisser sur la ligne d’arrivée
Épreuve accessible à tous et toutes, quelque soit le niveau de pratique, les randonneurs sont également les bienvenus.
Pour animer la fin d’après midi du samedi, belle nouveauté en 2024, la création de l’Etoile du Larzac, épreuve disputée en nocturne sur une distance accessible à tous et toutes soit une boucle de 10,2 km.
Comme pour les Illuminés, le départ sera donné dans les entrailles de Roquefort Société, dans la cave cathédrale. Ce départ sera à allure contrôlée jusqu’au grand porche où le peloton sera libéré.
Le circuit est de type trail urbain sur 1,5 km puis il plonge dans la vallée du Soulzon pour ensuite longer celle-ci. Au km 4,5 s’attaque la montée de nuit sur les flancs du Larzac (espérons sous un ciel étoilé… !!) en prenant le sentier effectuant le tour complet des falaises de Roquequastres.
A la pointe ouest, la descente s’effectue sur Montclarat (km 6,7) et retour sur Roquefort tout en descente jusqu’au passage sur le petit pont du Soulzon. De là, dernière petite montée sur 1 km (110 m +) pour rejoindre la salle des fêtes de Roquefort pour un apéro-buffet festif.